l école de nos grand - parent
En mathématiques, on faisait beaucoup de problèmes d’arithmétique (robinets et trains !), un peu de géométrie et beaucoup de calcul mental.
Les autres matières étaient l’Histoire, la Géographie, les leçons de choses (sciences). Nous faisions aussi du dessin et du travail manuel.
Dans notre école, un professeur de musique communal nous apprenait des chants traditionnels (« Au bord de la rivière », « colchiques dans les prés »…) mais aussi « La Marseillaise » et « le chant du départ ».
Il y avait également un professeur de gymnastique communal. Nous faisions de la gymnastique dans la cour de récréation (course, sauts etc…), du grimper à la corde sous le préau. On consacrait beaucoup leçon de morale avec une phrase écrite au tableau qui était ensuite retranscrite sur le cahier du jour.
En français, on faisait tous les jours de la lecture, une fois par semaine, la dictée et la rédaction le samedi. Grammaire, conjugaison et vocabulaire étaient également au programme. A la fin de l’école primaire, on connaissait par cœur tous les temps de l’indicatif, du subjonctif, du conditionnel et de l’impératif. On faisait des analyses de phrases : des analyses logiques. On apprenait beaucoup de récitations, en particulier les fables de La Fontaine ou des poèmes de Victor Hugo, Albert Samain, Théophile Gautier etc… qui ne sont plus très étudiés de nos jours
Crayons à papier, porte-plume à la plume « Sergent major », gomme, aiguise-crayons, compas étaient rangés dans un plumier en bois, simple ou double.
Cahiers et livres étaient recouverts de papier bleu ; nous avions aussi des protège-cahiers de réclames et des buvards distribués par la maîtresse. Moi, j’aimais collectionner les buvards portant des publicités, on disait « des réclames » : chocolat Meunier, cacao Van Houten, Ripolin etc…
En classe, on travaillait sur le « cahier de brouillon » et on recopiait nos exercices sur le «cahier du jour ». Ce cahier devait être très bien tenu : traits tirés à la règle, pas de ratures ni de taches. Pourtant, avec le porte-plume, il y avait parfois quelques pâtés...
Un « cahier de roulement » était tenu chaque jour, par les élèves, à tour de rôle. C‘était une sorte de témoin que la maîtresse conservait dans la classe, peut-être pour montrer à l’inspecteur (l’inspecteur, je ne crois pas l’avoir vu de toute ma scolarité ; pourtant, nous en parlions et redoutions sa venue).
Une fois par mois, nous tremblions quand approchaient les compositions que nous faisions sur le « cahier mensuel ».
Nous étions notés sur dix dans toutes les matières et ce cahier était ensuite signé par les parents. Enfin sur le cahier du soir, nous faisions nos devoirs du soir. »
Nezha